Pourquoi faire un blog après 50 ans ?
Cela faisait un moment que cela me titillait. J’ai aujourd’hui 56 ans et le début de cette décennie a été un tournant dans ma vie : le décès de mon père à l’âge de 95 ans, cette même année, en est certainement l’événement symbolique.
« On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu’on n’en a qu’une » disait Confucius.
Cette citation prenait tout son sens. Ayant perdu ma mère à l’âge de 13 ans, mon dernier parent me quittait. Mais, paradoxalement, ce décès me faisait prendre conscience à la fois que je n’avais qu’une vie et que OUI un jour, je mourrai ! Nous savons tous que nous sommes mortels – mais cela reste longtemps intellectuel. Le ressentir dans sa chair, à l’occasion de la mort d’un de ses parents est radicalement différent.
Et puis au-delà de la mort, il y a la vieillesse… Et l’interrogation de savoir si l’on restera en bonne santé, si notre corps ne va pas nous lâcher. Est-ce que l’on va pouvoir continuer à marcher, courir, faire du vélo, se baigner.. Et notre cerveau ? Va-t-on pouvoir continuer à pouvoir apprendre, à réfléchir… À nous souvenir tout simplement.
« Maintenant ou jamais »
Le deuxième événement marquant de cet « après 50 ans » est certainement la séparation d’avec ma compagne, mère de mes 3 enfants et avec qui, j’ai partagé ma vie pendant plus de 20 ans. .
Pour affronter ce véritable cataclysme dans ma vie, la lecture d’un livre a été essentielle : le livre de Christophe Fauré « Maintenant ou jamais ».
Ce livre fut ma bouée de sauvetage. Le propos principal du livre tient en 5 mots « Transition de milieu de vie »
Je reviendrai, certainement, plus en détails, dans un prochain article, à la fois sur cette notion et le livre de Christophe Fauré, mais je voudrais juste vous livrer ce qu’il a changé dans ma vie et ce qui me conduit aujourd’hui à créer ce blog.
Ce livre m’a éclairé sur la nécessité de prendre soin de ma vie intérieure et d’être « à la recherche de soi-même » .
Un des conseils de ce livre et peut-être le plus important : s’occuper de soi pour mieux s’occuper des autres et savoir s’aimer
Pour moi, cela s’est traduit concrètement par soigner mon alimentation. Cela m’a permis dans un premier temps de perdre une dizaine de kilos que j’avais peu à peu (comme beaucoup de quinquagénaires) accumulés sans trop m’en rendre compte.
Et puis faire de l’exercice. Je m’impose une dizaine de minutes d’exercice d’assouplissement et de renforcement musculaire chaque matin et la pratique deux fois par semaine d’un exercice de cardio (vélo d’appartement) .
Deuxième chose : vivre dans l’instant et savoir faire une pause dans le tourbillon de la vie et se poser. C’est à cette époque que j’ai découvert la méditation qui est devenue une pratique presque quotidienne, qui reste modeste, mais régulière.
Cela aide à accepter ce qui est et à lâcher prise. Il y a des choses sur lesquelles on n’a pas de prise (le temps qui passe), le passé. Mais le futur nous appartient si nous savons élargir le plus possible notre cercle d’influence :
– Ce que nous décidons de faire pour améliorer notre condition physique
– Notre relation avec notre famille.
– Le temps que nous décidons de consacrer à des activités
Il est alors plus important de relever ce que l’on fait que de pointer ce que l’on n’a pas eu le temps de faire. Cela conduit à une attitude positive de la vie. Cela conduit, jour après jour, à ouvrir le champ des possibles.
Un défi pour nourrir cet « après 50 ans »
Alors voilà, aujourd’hui, je me lance un défi : ouvrir un blog pour partager mon expérience, mais également rechercher d’autres expériences, de nouvelles idées pour nourrir cet « après 50 ans »
Je souhaite, avec ce blog, aller à la rencontre des expériences et des expertises, de ceux qui comme Christophe Fauré, ont des choses à nous apporter pour aller à la rencontre du bonheur dans notre deuxième moitié de vie. C’est « maintenant ou jamais »
Mon défi : réaliser, en un an, 30 interviews, à la fois d’experts, mais également de personnes qui ont une expérience significative et enrichissante sur des sujets aussi divers que la santé, la nutrition, le sport, la mémoire, l’apprentissage, les neuro-sciences, le développement personnel, etc…
Mes articles parleront de cette deuxième moitié de vie. Je souhaite obtenir des réponses sur « comment opérer sa transition de milieu de vie ? Comment rester dynamique ? Comment vieillir en bonne santé et heureux ?
Je vous invite à me dire quelle est votre principale préoccupation en relation avec ces sujets et me poser des questions. Vous pouvez laisser vos messages dans les commentaires ci-dessous ou me contacter par e-mail.
Et pour être informé régulièrement des nouvelles publications, abonnez vous à ce blog (formulaire à droite !) .
À très bientôt
Rémi
Le sujet de ton blog m’intéresse grandement ! Je n’ai « que » 44 ans et pourtant toutes les questions que tu soulèves dans cet article, et bien je me les pose déjà. Je trouve que c’est un cap pas forcément facile à passer. Un moment de notre vie où on a tendance à remettre beaucoup de choses en question (ce qui n’est pas forcément mal en soi… mais psychologiquement cela n’est pas forcément simple non plus).
Tu parles du livre de Christophe Fauré « Maintenant ou jamais », peux-tu nous en dire plus ?
Merci Jennifer pour ton commentaire. Concernant Christophe Fauré, j’ai prévu de faire un article.
Bonjour Rémi et merci pour tes commentaires très intéressants et si réalistes.
J’ai 58 ans. Pour moi le plus difficile est d’accepter mon âge. Le temps a passé si vite, j’ai toujours eu une vie très active, j’ai vraiment du mal à croire que j’approche de la soixantaine ! Je dis rarement mon âge, je pense qu’au fond de moi j’ai peur qu’on me considère comme « out ».
J’aimerai avoir le retour d’autres personnes à ce sujet.
Bonjour Martine,
Merci à toi pour ce message. Tu es à la bonne porte 😉 Je lis actuellement le livre de Guy Gilbert « La vieillesse, un émerveillement », je ferai certainement un article sur le sujet. Il y a une phrase que j’aime beaucoup « Garder intacts ses rêves d’enfant, donne au vieillissement une saveur d’éternité ». A bientôt. Rémi
Bonjour Martine
J’ai maintenant 66 ans et j’approche des 70 ! Contrairement à vous j’ai toujours dit mon âge. Parce qu’en le disant je l’assume et j’ai vraiment l’impression d’aider les autres autour de moi.
J’ai souvent entendu dire, et ce dès mon plus jeune âge : ça rassure… si à cet âge-là on peut être comme-ci ou comme-ça, alors c’est génial ! J’ai entendu cette réaction à 30, 40, 50, 60 et 66… Parce qu’on est toujours l’aîné de quelqu’un et surtout plus jeune qu’un autre.
Je n’ai pas de conseil à donner excepté celui d’assumer les années qui nous enrichissent.
Amicalement